Béatrice Fracchiolla
Fondamentalement, les autrices nous proposent avant tout un ouvrage multichamps : car il s’agit également ici de politique linguistique, du rapport entre langue et pouvoir, de sociolinguistique et, tout simplement, de politique…
Fondamentalement, les autrices nous proposent avant tout un ouvrage multichamps : car il s’agit également ici de politique linguistique, du rapport entre langue et pouvoir, de sociolinguistique et, tout simplement, de politique…
Ce livre permet de mieux comprendre la situation particulière des femmes esclaves au Brésil à cette époque, et potentiellement de mieux comprendre l’évolution de la condition des femmes et des personnes racisées depuis l’abolition de l’esclavage.
Manon Labry nous apprend, par sa plume incisive et rigoureuse, que chacune doit faire son propre travail de déconstruction de ce que la société patriarcale nous a inculqué depuis l’enfance, que chacune doit repousser l’aliénation par la création, pour que se révèle un extraordinaire puzzle punk féministe.
Le livre revient sur les principales croisades, délirantes et grotesques, de l’Académie contre le gouvernement (en 1984, puis en 1998), qu’elle soupçonne de vouloir «enjuponne[r] le vocabulaire» (sic).
Ouvrage passionnant, dont nous conseillons vivement la lecture ; y compris, bien entendu, aux ♂ et quelques ♀ en vert du Quai Conti.
Ce livre retrace cette guerre de trente ans, menée à coup de protestations face à des déclarations sexistes.
Paru en 1992, cette pièce maîtresse du féminisme matérialiste était devenue introuvable. La maison d’édition iXe, qui en 2013 avait réédité « L’anatomie politique », de la sociologue-anthropologue Nicole-Claude Mathieu, poursuit son œuvre de salut féministe, en nous permettant aujourd’hui de (re)lire Colette Guillaumin.
Voilà un petit livre qu’il nous faut ouvrir ou rouvrir à l’heure où la question de l’orthographe française et de son éternelle réforme revient (discrètement mais avec insistance) sur le devant de la scène.