À la Une – Pour comprendre ce qui se joue dans les rues d’Iran en ce moment
Chahla Chafiq y dépeint une jeunesse éprise d’émancipation qui au péril de sa vie brave le régime islamiste pour briser la chape mortifère des normes et des mœurs qu’il a édictées : de la première manifestation de femmes en mars 1979, contre l’appel de Khomeini à porter le voile, aux « Filles de la rue de la révolution » en 2017 en passant par la campagne « Un million de signatures pour l’abrogation des lois discriminatoires envers les femmes » (2008), « Libertés furtives » (2014) et les « Mercredis blancs » (2016).
Chaque fois, la répression brutale et sanglante frappe pour étouffer l’élan de vie et de liberté. Chaque fois les rebelles resurgissent – à intervalles de plus de plus rapprochés ces dernières années et avec une radicalité accrue.
C’est cette jeunesse qui manifeste à nouveau aujourd’hui dans les rues d’Iran.
Le rendez-vous iranien de Simone de Beauvoir est une invitation à aller à la rencontre de ces jeunes, filles et garçons.
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iXe édite, la presse en parle
Pascal Paradou
« Parler un français non sexiste, c’est une question de volonté », affirme Eliane Viennot, professeuse de Littéraure émérite. Voltaire disait bien « professeuse », pourquoi aujourd’hui l’emploi de ce terme provoque une telle levée de boucliers ? La langue française n’est pas sexiste en soi, mais les grammairiens l’ont rendue sexiste, nous explique Eliane Viennot. Selon elle, on a dans les langues romanes tout le matériel nécessaire pour parler un français inclusif. Soyons rationnels, alors, et démasculinisons les usages ! (Podcast)
Nuno Gomas Garcia sur Radio Aligre
Citation du jour
Les hommes se prétendent identifiés par leurs pratiques et ils prétendent que les femmes le sont par leur corps.
— Colette Guillaumin, Sexe, race et pratique du pouvoir