Marie-Hélène Dumas
Journal d’une traduction
De Marie-Hélène DumasLire les premières pages
Traduire, écrit Marie-Hélène Dumas, amène à «penser entre les langues». Porté par le courant des saisons, des lumières et la dérive des souvenirs, son Journal d’une traduction est invitation au voyage – d’une langue à l’autre, au fil d’une traversée entre ici et ailleurs, hier et aujourd’hui, avec l’exil en toile de fond.
« Quand je traduis un livre, habituellement il m’est impossible d’écrire. C’est pourtant ce que j’ai fait entre janvier et août 2015 en tenant ce journal. Dans La République de l’imagination que je traduisais alors, Azar Nafisi parlait d’exil et de littérature. Depuis quelque temps j’accumulais des notes sur l’exil de ma famille maternelle, la langue, la traduction, le fait d’être moitié russe moitié française, de traduire de l’anglais ou de l’espagnol, d’avoir oublié le russe. Certaines phrases, idées, points de vue d’Azar Nafisi me renvoyaient la balle et me permettaient de retracer le chemin qui fait qu’on en arrive là, parce que certains immigrés choisissent l’intégration, parce que c’est difficile d’être moitié moitié, parce qu’on fait partie d’une génération, parce que la route, parce que le rock’n roll.
Novembre 2016 – 144 p. – 14 x 18 cm
Comme un poisson sans bicyclette
Écouter « Un livre, un jour », dans l’émission « Comme un poisson sans bicyclette », sur Radio Zinzine (20 janvier 2017).
A. K.
Ce texte – au croisement du journal intime et de l’essai – constitue un bel hommage à l’exercice de la traduction. Il met en valeur la profondeur du travail sur la langue et sa résonance intime. Traduire, nous dit la narratrice, c’est lire, c’est écrire, mais c’est aussi vivre.
14.00€
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Traduire, écrit Marie-Hélène Dumas, amène à «penser entre les langues». Porté par le courant des saisons, des lumières et la dérive des souvenirs, son Journal d’une traduction est invitation au voyage – d’une langue à l’autre, au fil d’une traversée entre ici et ailleurs, hier et aujourd’hui, avec l’exil en toile de fond.
« Quand je traduis un livre, habituellement il m’est impossible d’écrire. C’est pourtant ce que j’ai fait entre janvier et août 2015 en tenant ce journal. Dans La République de l’imagination que je traduisais alors, Azar Nafisi parlait d’exil et de littérature. Depuis quelque temps j’accumulais des notes sur l’exil de ma famille maternelle, la langue, la traduction, le fait d’être moitié russe moitié française, de traduire de l’anglais ou de l’espagnol, d’avoir oublié le russe. Certaines phrases, idées, points de vue d’Azar Nafisi me renvoyaient la balle et me permettaient de retracer le chemin qui fait qu’on en arrive là, parce que certains immigrés choisissent l’intégration, parce que c’est difficile d’être moitié moitié, parce qu’on fait partie d’une génération, parce que la route, parce que le rock’n roll.
Novembre 2016 – 144 p. – 14 x 18 cm
Comme un poisson sans bicyclette
Écouter « Un livre, un jour », dans l’émission « Comme un poisson sans bicyclette », sur Radio Zinzine (20 janvier 2017).
A. K.
Ce texte – au croisement du journal intime et de l’essai – constitue un bel hommage à l’exercice de la traduction. Il met en valeur la profondeur du travail sur la langue et sa résonance intime. Traduire, nous dit la narratrice, c’est lire, c’est écrire, mais c’est aussi vivre.