Avec, sans ou contre. Critiques queers/féministes de l’État

“Quel positionnement stratégique choisir à l’égard de l’État : avec, sans ou contre ? Manifester pour l’extension des droits du mariage pour toustes, s’organiser pour se défendre contre les violences sexuelles sans la police et la prison ou fonder une communauté autarcique sur une île déserte très loin d’ici ? Comment faire ? ”

L’État, après avoir pourtant pris soin de bien séparer espace privé et espace public, s’immisce dans nos intimités avec la plus parfaite indiscrétion.

De quoi l’État se mêle-t-il ? Comment et pourquoi va-t-il fourrer tantôt la main droite de la répression, tantôt la main gauche de l’action sociale dans nos identités de genre et nos sexualités ? Existe-t-il seulement un grand corps qui relie ces deux mains ? Il pourrait s’agir d’une fiction montée de toutes pièces, d’un discours de pouvoir ou encore d’une relation sociale et politique matérialisée. Car cette figure change dans le temps et dans l’espace, et, selon les circonstances, elle s’avère soit utile pour la critique, soit au contraire elle devient intimidante et bloquante pour l’action collective.

Ce recueil invite à la discussion sur les compréhensions queers/féministes de l’État et les stratégies à en déduire pour s’émanciper.

Avec des contributions de Cornelia Möser, Davina Cooper, Rada Iveković, Perrine Lachenal, Birgit Sauer, Marion Tillous, Jana Tschurenev.

22.00

Catégorie :

Caractéristiques

Poids 400 g
Dimensions 20 × 15.5 cm
Paru le

27 novembre 2020

ISBN

9791090062566

Pages

296 p.

Revue de presse

All in English. Une conférence de Cornelia Möser et Marion Tillous, autrices d’Avec, sans ou contre. Critiques queers/féministes de l’État, à la London South Bank University à suivre sur Youtube. And all coloured by @MendoncaPen. Merci!

Quel positionnement stratégique choisir à l’égard de l’État quand on veut faire avancer le féminisme ? Chercher à faire de l’État l’instrument de la réalisation de l’égalité sociale, le combattre en tant que structure profondément patriarcale, ou encore s’organiser à côté de manière autonome ?